dimanche, mars 25, 2007

GAA, Auf der bahn zum Uranus (1973, krautrock)



"Nothing is known about this obscure and classic band, except their sole album released on the rare and sought after Kerston label. Gäa were a typically cosmic Krautrock band, who like Mythos or Virus, infused their Teutonic art with lots of guitars, keyboards and much in the way of Pink Floyd styling. With enigmatic lyrics in German, lengthy largely instrumental tracks with all the classic moves, spaced-out organs - the works - "On the way to Uranus" is a magical album, a Krautrock classic!"
From "The Crack in the Cosmic Egg", by S.&A. Freeman

Honestly, it's not krautrock at its best, particularly because of the strange vocals in German and the repetitiveness in the structures. But it's an interesting one for kraut freaks, and it seems to be rather rare (not found yet on KrautTeam nor on Out of Focus). So...

http://rapidshare.com/files/22378033/Auf_Er_Bahn_Zum_Uranus.zip.html

samedi, mars 24, 2007

SUNN O))) / EARTH live in Paris, re-ups

By request :

SUNN O))), Paris Nouveau Casino, 7.4.2005 there
SUNN O))), Paris Point Ephémère 17.2.2006 there
EARTH, Paris Point Ephémère 17.2.2006 there

And... why not leave comments??
thanks.

mercredi, mars 21, 2007

NEKTAR, my own mix (1971/1975, kraut/prog/spacerock??)







I made a quickly mix tape for myself and to convince some friends that prog rock could be listenable and even juicy, particularly when it's in the boundaries of krautrock. It compiles the best music (in my opinion) the band produced in their first 6 albums (mostly from "Journey to the center of the eye" and "Remember the future", 80% maybe), in 2 long tracks.
NEKTAR really made one fabulous album, their first, "Journey to the center of the eye", in a really dense and varied krautrock style; their following albums also contain some really good material sometimes ... and also some of the worst. One exception is their 4th, "Remember the future", that is quite an exceptional and eccentric album, though dangerously progressive in some parts (and a voice in an unpleasant "Yes" style). But you may be open-minded enough to accept at first listen.

My mix : http://rapidshare.com/files/21803370/Nektar_Medley.zip.html
and you'll find "Journey to the center of the eye" there : http://rapidshare.com/files/19935998/NekJoyceney.rar.html

mardi, mars 20, 2007

COIL, Time Machines (1998? - analog drone)


Very good drones to start with if you're not familiar with the genre, particularly tracks 1 and 2. This side project from COIL was anonymous and sold as TIME MACHINES, it had nothing in common with the 80s COIL, these very tense drones were probably created with analog synthetizers.

lundi, mars 19, 2007

ALU, Autismenschen (1981/1984, prehistoric electronic future)


1st try in english because too talkative in french. And sorry for the imprecision.
ALU is the new project by members of the fabulous kraut band SAND who had released "Ultrasonic Seraphim" in 1974. ALU is their "Neue Deutsche Welle" proposition and is very similar to CABARET VOLTAIRE / SPK of the same period. Very amazing to hear the differences between SAND and ALU, as they use roughly the same instruments. However, it's of marginal interest if you don't compare with SAND, except fot the early industrial / minimalist electronics' fans.

To sum up : (see the photos below)
SAND= long hair, soft and space sounds, hypnotic vocals (in english)
ALU= short hair, rough and square electronics, agressive vocals (in german)


I'll try to post SAND's "Ultrasonic Seraphim later.
ALU : http://rapidshare.com/files/21629438/Alu.zip.html

CHRIS & COSEY, Heartbeat + Trance (1981/1982 - electronic prehistoric future)



Dans la lignée du NEW ORDER posté plus loin, deux exemples moins forts mais à peu près aussi frappants de l'ingestion de l'électronique dans la musique du début des années 80. Dans un style rétro-futuriste exquis.
On rappèle que CHRIS & COSEY (aka CTI - "The Creative Technology Institute", ça ne s'invente pas) sont la moitié de THROBBING GRISTLE, et qu'ils ont repris leurs activités là où TG les avaient arrêtées dans sa frange la plus électronique. Les sonotités KRAFTWERK ne sont pas loin, la mélodie en moins. Ces deux premiers albums du duo ici présentent une esthétique minimaliste dont ils auront ensuite tendance à s'écarter, passant par une phase electro-goth avant de rejoindre la mêmée electro-fun (enfin presque).
PS : ne pas craindre ce qu'annoncerait le titre du 2ème album : la "Trance" annoncée est bien loin de celle d'Ibiza, dont CTI s'approchera vaguement une décennie plus tard. Pour plusieurs années encore ils produiront une sorte d'electonica plutôt subtile qui débouchera sur l'électronique des années 94/96 (AUTECHRE & co).

http://rapidshare.com/files/21623264/Chris___Cosey.zip.html

NEW ORDER, Movement (1981 - Electronic prehistoric future)


C'est en retombant sur le vinyl et sa pochette d'un minimalisme savoureux, dont l'efficacité m'avait fasciné à l'époque de sa découverte, que j'ai eu envie de mettre en ligne cet album absolument pas rare. Mais le groupe l'a tellement et si souvent renié qu'on en trouvera certainement pour être passés à côté. Au vu de ce que le groupe est devenu et a produit depuis, qu'on se permettra au minimum de qualifier d'ultra-vulgaire, on se dit qu'on aurait vraiment tord de l'écouter sur ce point, qu'au contraire on a tout à gagner à tenter le contre-pieds.
Parce que quand même, quelles compositions (rien à jeter) et, surtout, quelle production incroyables! Martin Hannett, l'homme du forfait selon les membres du groupe, enterre ses propres exploits de l'époque JOY DIVISION et tente de dresser un tableau de la musique synthétique du futur, avec une précision, une élégance qui frappent encore aujourd'hui. Peu d'albums de l'époque (aucun?) l'ont fait avec tant de rigueur : écoutez le bass-synth de "Senses" ou les nappes de "Doubts even here", qui a fait ça depuis?
A écouter ou ré-écouter d'urgence.

http://rapidshare.com/files/21615151/Movement.zip.html

vendredi, mars 16, 2007

BASTARD, Radiant, discharged, crossed-off (1996, avant-rock)


Second et dernier album du groupe français star du mouvement que le mensuel Wire avait qualifié de "post-rock français" (en français dans le texte, donc), beaucoup plus apaisé que le premier et que les travaux des mêmes quelques années avant sous leur nom DEITY GUNS (on entendra ici leur "TransLines Appointment" sous peu, hautement recommandé).
"Radiant..." aurait pu être l'album de "post rock" parfait s'il n'était pas resté aussi sage, si le groupe avait laissé le son se développer à l'intérieur et entre chacun des titres. En dehors de ce gros bémol, c'est quand même de la musique classe, que tous les fans de MOGWAI (par exemple) devraient essayer.

lundi, mars 12, 2007

PLURAMON, Pick up Canyon (1996 - ambiant rock)


Vers 96, Schmickler trouve enfin un nom stable sous lequel sortir ses albums les plus "rock", PLURAMON donc. Le premier ici posté n'est pas le meilleur, et pourtant c'est déjà très bien. La mise en boucle des guitares préparées pourrait évoquer le MAIN de la même époque (cf. plus loin l'album "Hz"), mais dans une version plus rock, avec batterie et presque "riffs" de guitare. L'ensemble reste très "ambiant" et calme, plus que ses 2 successeurs, qu'on devrait trouver plus tard ici, bien que l'achat du dernier ("Dreams Top Rock"), avec les interventions de la Lynchienne Julie Cruise à la voix, soit en réalité tout à fait indispensable dans le registre "rock bizarre".

MARCUS SCHMICKLER, Onea Gako (1993 - krautpop?)


Du défunt label Odd Size toujours, c'est l'album par lequel j'ai découvert Schmickler, son premier peut-être. Il s'y montre un brillant multi-instrumentiste, crédité pour les guitares, synthés, batterie et "electronics", en plus des compositions, arrangements et production... Pas mal pour un seul homme, quand on entend le spectaculaire résultat!
Comment le définir? C'est ce que le kraut a légué de mieux, concentré en moins d'une heure : rock, pop, planant, jazz, presque metal parfois, et même un peu trance (enfin...), il y a successivement de tout dans cet album, ce qui énervera les détracteurs de chacun des styles explorés. Et c'est sublimement bien construit. Seul reproche pour moi : un peu froid et démonstratif. Mais tellement mieux que le Transomuba décrit ci-dessous!
Si l'objet existe encore, je conseille ardemment son achat, le digipack est vraiment soigné.

http://rapidshare.com/files/20560926/Onea_Gako.zip.html

POL, Transomuba (1994 - Electro-pop)


SUR DEMANDE / BY REQUEST

"Electro-pop" n'est sans doute pas la meilleure définition, mais faute de mieux... On serait tenté d'y voir une influence kraut, mais alors de loin.
Rien à voir avec le second album du groupe de Schmickler et C-Schulz posté plus loin, au point qu'on se demande pourquoi ils ont gardé le même nom. Bien inférieur à mon goût, beaucoup plus standard, et standard tout court, il n'en contient pas moins de jolis moments qui en font un album très "agréable". Mais personnellement, l'utilisation des voix "world" me pose problème, elles paraissent en plus tellement loin de ce que Schmickler a produit par ailleurs...

vendredi, mars 09, 2007

EXPERIMENTAL AUDIO RESEARCH, Beyond the pale (1996 - drone rock)


Le meilleur album de E.A.R, avec un casting qui fait plaisir à voir : aux côtés de Sonic Boom (ex SPACEMEN 3 faut-il le rappeler, et maniaque dangereux du synthé vintage), Eddie Prevost de A.M.M et Kevin Shields de MY BLOODY VALENTINE. Et alors à quoi ça ressemble? Larsen et wah-wah de guitares se confondent avec les croassements de synthés, les roucoulements de saxo (un saxo? mais où ça?..) et les "bowed cymbals". L'exploration dronique est de haut calibre, pourrait vaguement rappeler le MIMIR ci-dessous disponible, mais avec une tonalité plus rock, si ça veut dire quelque chose. L'affaire est plutôt sombre, en tout cas très franchement introspective et s'écoute, comme de bien entendu, plutôt fort et dans le noir de préférence.
D'autres E.A.R vallent largement le détour, à commencer par celui issu des mêmes sessions qu'ici, "Phenomena 256"; on y reviendra si demande il y a avait.
(auras-tu remarqué, cher lecteur, le lourd appel du pieds pour "LEAVE A COMMENT", comme disent les collègues anglo-saxons?)

http://rapidshare.com/files/20052380/Beyond_The_Pale.zip.html

jeudi, mars 08, 2007

CURRENT 93, In a foreign town, in a foreign land (1997 - ambiant drone)


Le meilleur album de CURRENT 93 est le plus proche des productions NURSE WITH WOUND, avec qui il s'agit bien sûr là d'une collaboration. Après une première plage qui développe une infrabasse de façon un peu systématique, de toute évidence trop surtout trop longue, un drone vibrant et gras vient embaumer l'auditeur, et David Tibet ne peut pas s'empêcher de nous dire quelques mots avec la conviction d'un charmeur de serpents ("When You Hear The Singing, You Will Know It is Time" - ah?), et ça marche! Chaque tentative de variation / diversion dronique (les plages 2, 3 et 4, donc) intervient sur la bonne tonalité, au bon moment, c'est merveilleusement bien senti et absolument envoutant. Mais pourquoi donc ont-ils produit l'objet en version limitée / luxe (avec bouquin de Thomas Ligotti édition toilé) et... si cher??

http://rapidshare.com/files/20050894/In_A_Foreign_Town__In_A_Foreign_Land.zip.html

DANIEL MENCHE, Scourge (1998 - "power drone")


Extraordinaire magma de souffle résiduel produit par le feu vivant MENCHE, à base, comme on peut croire d'après un concert de la même époque, et comme un indice de fin de ce miniCD le confirmerait, de craquements de roseaux séchés traités "live"! Sur scène, l'homme spectacle se débat avec ses micros-contact, lesavale, leur fait palper le battement de son coeur, les colle à des bouts de bois qu'il frotte et frappe contre sol. Une batterie d'effets fait feu à chaque contact, à l'assaut des tympas. Précurseur de SUNN O))), en plus puissant et moins metal. Un homme des cavernes électrique. Absolument indispensable!!
(et écouter fort - pour être DANS le volcan).

http://rapidshare.com/files/20049763/01_Scourge.mp3.html

POL, Baby I will make you sweat (1995, ambiant drone)


Conçu comme une sorte de bande originale au film de voyage expérimental du même nom réalisé par Birgit Hein, cet album peut sembler une suite donnée par le sympathique touche-à-tout Marcus Schmickler à l'expérience Kontakta déj) évoquée plus bas : la construction, l'enchaînement des mouvements jusqu'à un dénouement rythmique y sont assez strictement similaires, le son et la production sont juste un peu moins organiques, même si ça sent toujours l'instrument bien réel (Schmickler tâtera plus tard du drone informatique moins évident à l'écoute) et que la tonalité, moins sombre, est aussi lus contrastée. Le paysage sonore qui en résulte est parfaitement envoutant et fascinant, met en danger puis soulage, jusqu'à cet embryon d'"electronica" qui apparaît en court de voyage et à sa fin. Toujours très doux, ce drone conviendra j'espère à toutes les oreilles et aurait dû faire référence. Mais la disparition du label Odd Size qui l'accueillait n'a pas aidé.
J'espère que les clients seront nombreux, mais ça n'est pas tout à fait certain...

http://rapidshare.com/files/19900480/01_Music_To_The_Film__baby__I_Will_Make_You_Sweat__By_Birgit_Hein.mp3.html

lundi, mars 05, 2007

JIM O'ROURKE, Happy Days (1997 - drone)


Difficile de présenter O'ROURKE dans la diversité de tout ce qu'il a produit, il faudrait un vrai spécialiste. Quoi qu'il en soit, l'exercice de style ici présenté, un drone acoustique de vielles à roue, violons ou d'autres instruments du genre, plutôt agressif et rageur, n'est pas parmi ses travaux les plus accessibles, il faut écouter fort et s'immerger, sinon pas la peine. O'ROURKE est alors en pleine période TONY CONRAD, qui vient de sortir un SLAPPING PYTHAGORAS encore plus dur. Néanmoins, ne serait-ce que pour ses premières minutes, commencées avec 2 simples notes de guitare, l'enregistrement vaut largement le détour. Pour les cinéphiles, ce début est ce qu'on entend dans le film JULIEN DONKEY BOY de Harmony Korine.

http://rapidshare.com/files/19432838/01_Happy_Days.mp3.html

TERRE THAEMLITZ, Soil (1995 - electronic soundscapes)


Un album electronic ambiant qu'il faut absolument posséder. En dehors des 2 titres centraux plutôt dispensables, le reste est absolument magique et terriblement bien senti. Pour mémoire, THAEMLITZ s'est plus tard spécialisé dans des choses plus "data", plus coupées, un peu façon FENNESZ mais en plus aride, où l'ennui pointe toujours à mon goût. Ici on est encore loin du bricolage laptop, au point qu'à la première écoute on peut avoir le sentiment d'entendre le produit d'un mauvais revival new-age - il n'en est rien!. THAEMLITZ fera presque aussi bien, mais en plus dilué, avec l'album COUTURE COSMETIQUE, à suivre ici peut-être.
Un mot sur le label qui accueillait l'album, Instinct Ambient : s'il a disparu après une poignée de références, il n'y a pas à regretter de ne pas posséder les CDs originaux, tant les pochettes étaient hideuses. Au moins elles signaient le label.

KONTAKTA (1992 - drone / industrial)


KONTAKTA est l'une des références du petit catalogue de Odd Size, magasin / label parisien à qui on doit quelques belles découvertes du côté du drone / indus et de l'electronic ambiant de 90 à 96 (par là...), disparu hélas depuis longtemps. Ce n'est pas vraiment un groupe, mais une réunion de gens parmi lesquels Markus Schmickler et C-Schulz, qui ont fait des choses sous des noms un peu plus connus plus tard, PLURAMON par exemple. A l'image du MIMIR disponible évoqué et disponible plus loin, on a ici un drone superbe joué live (ou "dans les conditions de", puisque qu'il est indiqué que c'est enregistré sur plusieurs mois), de près de 40 minutes, varié et granuleux à souhait, plutôt obscur mais qui finit avec un motif rythmique qui ferait presque office de trance éclairée. Une suite lui a été donné par Schmickler avec son premier album sous le nom POL, qu'on mettra éventuellement plus tard en ligne, toujours sur le même label.

http://rapidshare.com/files/19412304/01_Kontakta.mp3.html

samedi, mars 03, 2007

MIMIR, 1st (1989 - drone / soundscapes)


Ce premier album produit par la réunion de LEGENDARY PINK DOTS et H.N.A.S avait quelquechose d'énigmatique à l'époque : artwork minimaliste à l'extrême, quasi aucune indication sur la nature du projet, typo utilisées vraiment pas terribles (d'accord on avait déjà vu ça avant). L'album me semble une bonne initiation au drone atmosphérique, même si on n'est pas tout à fait dans le drone - parlons de "paysage sonore" alors. En tout cas moi j'avais commencé avec ça, et cette plongée dans des textures flottantes et parfois inquiétantes, plutôt très variées, avait immédiatement séduit, à part un premier titre un peu répétitif. On passe une super fin de soirée à n'en pas douter. Il s'agit probablement d'improvisations qui témoignent de beaucoup de maîtrise, au son très "live", loin d'un ambiant électronique un peu lisse entendu chez les précurseurs allemands des 70s, hérités plutôt d'une certaine culture "indus" dont H.N.A.S n'est pas étranger. Produit à 2000 ex CD (et 500 LP), il a été suivi d'au moins 2 enregistrements, nettement moins bons quoi qu'intéressants trop lisses, justement!), dont un avec JIM O'ROURKE.

http://rapidshare.com/files/19204680/Mimir.zip.html