vendredi, décembre 22, 2006

SCANNER, Mort aux vaches + Delta



Il s'agit de deux enregistrements rares voire introuvables de 1996 de Robin Rimbaud, ce pionnier de l'electro-ambiant des années 90, dont on conseille les albums des débuts (après 98 je ne sais plus) en particulier les Live Sessions sorties chez SubRosa.

Mort aux Vaches est la contribution de Scanner à la série désormais plutôt célèbre de la VPRO Radio, chaque fois tirée à 1000 ex. Je n'ai pas l'original, l'élément est ici tiré d'un MD, peut-être même d'une cassette audio.

Quant à Delta, il est à ma connaissance inédit, il accompagnait une chorégraphie donnée, dans mon souvenir, au Théâtre de la Ville de Paris et dont j'ai oublié et le nom et l'auteur. Il s'agit là de la bande de travail récupérée de façon illicite, sur scène des voix couvraient la musique. Je ne comprend que cet "album" n'ait pas été diffusé, c'est à mon sens le meilleur enregistrement de Scanner. Spatial et émouvant.

Lien unique pour les 2 enregistrements : http://rapidshare.com/files/8538525/Scanner.rar.html

CHRISTIAN FENNESZ, 2 live sets



Paris, Nouveau Casino, 17.12.2001

Paris, La Villette, 22.9.2004

L'inventeur du genre "folktronica / data folk", reste très insuffisamment connu à mon goût, même si les adeptes sont nombreux. Deux concerts ici : celui de 2001 reprend grosso modo l'indispensable ENDLESS SUMMER sont la pochette se trouve ici, et que tout le monde devrait avoir chez lui (c'est encore plus vrai du chef d'oeuvre ultime FENNESZ PLAYS, un 2 titres fondateur du genre et inégalé jusqu'à présent. Celui de La Villette en 2004 est un trip plus ambiant et plannant, il faut dire que l'auditoire était invité à s'allonger dans les fauteuils du planétarium, pour un moment qui en a ennuyé certains, ennivré d'autres. Surtout, à cette occasion on le voyait pour la première fois guitare en main, en plus du clichesque laptop (qu'il a contribué à populariser).

Lien pour les 2 sets : http://rapidshare.com/files/8539906/Christian_Fennesz.rar.html

BROADCAST, Paris Café de la danse, 29.3.2002


Le groupe a sa petite cote, c'est pour ça que j'ai posté ce concert, que les fans bruyants rendent assez peu audible. C'est l'époque où le groupe est encore au complet, dans une formation psyché pop à la quelle il manque hélas le plus élémentaire des charismes (sero pointé de ce côté).
Dans le genre on préfèrera Stereolab, plus authentique et talentueux me semble-t-il (cf plus bas).

Lien : http://www.megaupload.com/?d=DZ2FC6IX

SISTER IODINE, Point Ephémère, 2.11.2006


Pour qui a suivi les Sister Iodine depuis quelques temps, on peut dire que les phases traversées ont été plutôt variées. La dernière excelle parmi toutes.
Il y a de quoi être fier d'avoir un groupe comme celui-ci à Paris, France. Les concerts de la tournée de "re-formation rock" (après plusieurs années d'électronique pas mal mais moins inspirée) nous ont permis de voir les choses les plus impressionnantes qui soient, avec un rock rageur, destructuré mais cohérent, toujours surprenant, supérieur aux shows de SONIC YOUTH (oui j'ose). L'enregistrement ici présent n'en rend qu'assez peu compte. Ne manquez plus leurs prochains concerts pour comprendre. Dans les semaines à venir, j'ajouterai 2 ou 3 concerts qu'ils ont donnés par le passé.
Lien : http://www.megaupload.com/?d=4HO212RT

Request : si quelqu'un a l'enregitrement de leurs set du Point FMR de décembre 2004 (le meilleur de tous) ou de la Villette de l'été 2006, je suis preneur.

Un album vient de sortir, on ne l'a pas écouté, mais il est forcément bien. Commentaire bientôt.

ACID MOTHERS TEMPLE, Paris Batofar, 30.11.2002


Pour ceux qui ont raté Amon Düül 2 dans ses apparitions de 69 à 72 (on est nombreux), un des moyens de se rattraper était d'aller voir leurs successeurs autoproclamés, qui avec un peu plus de désordre encore, tentent d'inventer le Space Rock Psyché du 3è millénaire. Et c'est plutôt réussi, même si ici on préfère d'assez loin les COMETS ON FIRE (période Blue Cathedral - à quand le passage en France???)
Ce live (qui contient des bugs, désolé) intéressera les adeptes seulement, car les concert des Acid Mothers Temple, avant tout, il faut y être. Mais comme témoignage c'est déjà pas mal. On n'entend plus tous les jours ce genre de guitares en feu.
Et puis regardez ces look!

http://www.megaupload.com/?d=7CVPSO9H

mercredi, décembre 20, 2006

SIX ORGANS OF ADMITTANCE (for fans only)


You Can Always See The Sun / By the Fruits You Shall Know :
http://rapidshare.com/files/8189644/Six_Organs.zip.html

Live at Gladtree Festival, Amherst 9.4.2004 : http://rapidshare.com/files/8271956/Live_Gladtree_Festival__Amherst_9_4_2004.rar.html

Live at Fernwood, 20.5.2005 : http://rapidshare.com/files/8272635/Live_at_Fernwood__20_5_2005.rar.html

Quelques précisions sur ce mini florilège, qui, c'est important, n'est en aucun cas une bonne entrée en matière pour les curieux et novices qui voudraient en savoir plus sur l'animal (pour ça, achetez les albums Compathia, Six Organs of Admittance, School of the flowers, Dark Noontide, pas chers sur Amazon).
On ne répètera jamais assez ici comme on considère la musique de Ben Chasney comme tout à fait vitale, du genre "après ça j'arrête tout!" - car tout paraîtra bien fade. Sous le premier lien on trouvera 2 longs mantras, que je n'ai trouvé qu'en MP3 (je crois qu'ils n'existent qu'en vinyls rares), "You can always see the sun" est un maxi d'une face sorti en 2002, "By the fruits you shall know" est une des faces d'un split avec Charalambides, autre groupe mystico-folk à mon sens infiniment moins convaincant mais pas sans intérêt (plus abstrait).

Quant aux 2 lives, glannés sur le net, j'espère qu'ils convaincront les programmateurs de salles à Paris qu'il faut absolument inviter Chasney en concert, et pourquoi pas, avec Comets on Fire sur la deuxième partie. En plus, est-ce qu'il n'a pas l'air franchement sympa??

SEBASTIEN TELLIER, 2 live shows


Live Paris New Morning 29.4.2004 : http://www.megaupload.com/?d=GZ1YXGXD

Live Paris Café de la danse 6.6.2006 : http://www.megaupload.com/fr/?d=4ZEL7G8V

Ce seront les deux derniers pour Tellier. Celui de 2004 correspond à la même tournée que celui posté plus bas (en moins bien), sans Tony Allen à la batterie (trop cher?) ni les 2 choristes cette fois. La formule, plus intime, avait pour titre "Live Cabaret", pourquoi pas. Et Tellier s'était fendu de reprises années 80 qui faisaient tantôt rigoler le public, tantôt l'exaspéraient (un bon Luna Parker à mon sens, tirant l'essence mélodique de ce type épouvantablement marqué par l'époque. Et chanté avec une sincérité troublante). Débats de spécialistes à la sortie de la salle ("aucune classe, rien à voir avec Hendrix, lui au moins il savait jouer" - mais quel est le rapport??).

Sur l'autre concert, tiré de la tournée "Back to rhythm" qui porte bien son nom, avec un groupe intégralement changé, on s'amuse moins : le gus et son band hésite entre varietoch et easy pop 70s (avec costards blancs de rigueur, shoes cirées et lunettes ad hoc), le son s'est professionnalisé mais aussi banalisé. Quelques titres que j'entends pour la première fois live, comme ce "Kissed by you", restent de très beaux moments. A noter deux inédits qui donnent la tendance du prochain album.

dimanche, décembre 17, 2006

STEREOLAB, Paris Trabendo, 17.3.2004


http://www.megaupload.com/?d=S0E3F94G

Après la sortie de leur meilleur album "Margerine Eclipse" (à moins que ça ne soit "Sound Dust" - en tout cas les 2 sont vivement conseillés, même ou surtout pour ceux qui n'aiment pas tout ce qui précède dans leur discographie), ce concert pour témoigner que leur musique, devenue plutôt complexe en ce qui concerne l'orchestration, passe sans ciller du studio à la scène, malgré une voix pas toujours assurée de Laetita Sadier. Public à fond lors de ce concert, mais il a raison, d'autant plus que le tracklist est bien choisi (désolé je n'ai pas inscrit les titres, ce sera donc la suprise). Bon évidemment, on ne peut pas dire que ce soit vraiment un groupe de scène, question charisme on repassera, mais ça joue quand même franchement pas mal. Dans le genre, Broacast jouent moins bien et sont, pour le coup, totalement transparents. Je tente de bientôt mettre ici leur concert qui a suivi Davide Balula publié ci-dessous.
Passés plus récemment à nouveau à Paris, dans une salle plus grande (La Cigale?), Stereolab y ont été nettement moins convaincants, limite ennuyeux. On mettra ça aussi en ligne plus tard.

samedi, décembre 16, 2006

DAVIDE BALULA, Paris, Café de la Danse, 29.9.2003


http://www.megaupload.com/?d=8CEGHVAJ

"Folktronica" / "data folk", quelque part entre l'horripilant Banhart et Fennesz, cité avec Sparklehorse plus bas dans ces lignes.
Programmé en première partie d'un concert de Broadcast (pas grand chose à voir pourtant), D. Balula a su s'éloigner de ses versions album trop bidouillées laptop pour offrir un folk mélancolique assez dépouillé. A deux sur scène le résultat est étonnant, les compléments bricollés par son acolyte sont du meilleur effet. Qui ne sera pas sous le charme des 2è et 3è titre par exemple? Cette sincérité, cette humilité et ces talents de composition devraient faire pâlir la bande à Cocorosie, dont pas un titre n'arrive à la cheville de ce qu'on entend ici. Si?

L'album "Pellicule" reste vivement conseillé, il n'est en rien une redite de ce concert, les versions sont à peine reconnaissables, beaucoup plus proches de Fennesz pour le coup.

vendredi, décembre 15, 2006

SUNN O))) Live


Paris, Point Ephémère, 17.2.2006 (1)
Paris, Nouveau Casino, 7.4.2005 (2)

(1)http://www.megaupload.com/?d=LXVMG2F9
(2)http://www.megaupload.com/?d=BYILN6OD

(1) Il s'agit de la suite de la soirée commencée par EARTH (download plus bas sur ce blog). Le son sur place était impressionnant, un magma de guitares en fusion rampant vers un public en extase (bras en croix implorant le ciel / plafond de la salle), dans lequel on avait le plus grand plaisir à se vautrer, et tout ça sans faire mal aux oreilles. Il FAUT avoir vu Sunn O))) en concert, même quand on n'aime pas ça à la maison; les sensations sont uniques, et rappellent celles vécues dans les show indus ou electro les plus denses (comme les Pan Sonic ou WhiteHouse ici en lien). Mais en mieux : ici les fréquences basses des guitares en vrille glissent le long du corps et plaquent les fringues à la peau comme à la sortie d'avion sur un tarmac sub-saharien (ou corse, pour faire local?) en plein après-midi. On est saisit. Unique!
Par contre, je suis confus, micro tombé en rade pendant le set, d'où la chute sensible de qualité sonore pendant la lecture. De toute façon, rien ne remplacera un bon White 1&2 ou Black One.
Ah, on conseille ardemment la sortie récente de Sunn O))) / Boris (album "Altar"), qui pourrait faciliter l'accès de ce style musical aux plus timides.

(2) Les mêmes 1 an avant, déjà une très belle soirée mais il faut admettre que : 1 le son n'était pas aussi puissant ni enveloppant, 2 le set était plus "constant", comprendre moins varié, laissant sur le carreau certains non fans, pour ne pas dire la plupart (on se souvient de cette jeune fille se plaignant "qu'est-ce qu'on s'emm..."). Dans le découpage ici proposé, entendre la belle audace du groupe : durant la première plage, personne n'est sur scène, un vieux synthé (Moog Taurus) se chargeant d'occuper l'espace seul, avec pas mal de talent. En vrai ça dure plutôt 20 minutes, j'ai un peu coupé. Bon trip.

mercredi, décembre 13, 2006

SIX ORGANS OF ADMITTANCE, Nightly Trembling


http://www.megaupload.com/?d=5ZWW3WGG

Attention magique. On sort un peu du cadre de "l'objectif live" fixé par ce site pour publier une relative rareté (500 LP publié dans la deuxième édition de l'objet en 2003, 30 dans la 1ère en 99, mais j'ai trouvé les MP3 sur le net).
Ben Chasney produit une musique dont les effets secondaires sont difficiles à décrire chez l'auditeur, en tout cas ça va très loin. Tout est assez génial dans ce qu'il fait, à l'exception du dernier album The Sun Awakens que je ne recommande pas aux nouveaux venus - plat et peu inspiré par rapport au reste. On commencera plus volontiers par "School of the Flower", par l'album éponyme ou "Dark Noontide". Le plus beau titre, Wind in my Palm, est sur "Compathia". C'est une musique aussi minimaliste que puissamment évocatrice, un psychédélisme de bon goût, infiniment sincère, comme si Chasney avait vu quelque chose qu'il sera à jamais seul à voir, qu'il tenterait de transcrire par la musique.
Ce n'est certes pas avec Nightly Trembling, éminemment psyché, assez plannant et parfois un peu aride (il faut attendre un peu pour avoir la mélodie) qu'on popularisera Six Organs, mais ce faux maxi vaut plus que le détour : on a là du grand Six Organs, désertique, radical et pourtant mélodique et ouvert sur qui veut bien prendre le temps d'une écoute concernée.
De toute façon il n'y a pas à hésiter IL FAUT acheter ses albums, ce ne peut être perdu pour personne. Site officiel, curieusement à côté de la plaque question esthétique (du new age tout vert et vaporeux) http://www.sixorgans.com/
On rappelle, enfin, la connexion avec le groupe rock psyché Comets On Fire dans lequel joue Chasney, et dont le "Blue Cathedral" est tout à fait indispensable pour celui que l'intégralité de la discographie de Acid Mothers Temple a déçu. Plus nerveux, varié et mélodique.

ADD N TO (X), Paris Nouveau Casino, 25.10.2002


Tracklist
1.Take me to your leader
2.All night lazy
3.FYUZ
4.Large Number
5.Barry 7 se plaint de la sono
6.Party Bag
7.Sheez Mine
8.Brothel Charge
9.Buckminster Fuller
10.Total out of water
11.Metal Fingers in my body
12.Sir Ape

J'ai vu 5 ou 6 fois le groupe à Paris, celle-ci fut la dernière avant que le groupe ne splite (enfin je crois). D'ailleurs, pour l'occasion, Ann Shenton n'était plus de la partie, remplacée par un ou deux potes du groupe, avec une formation sensiblement modifiée / allégée par rapport avec ce qu'on avait vu plus tôt ; fini l'armada de synthé vintage, une bonne vieille basse, 2 ou 3 synthés maxi et des voix, ça fait presque du rock. Et une ambiance encore beaucoup plus fourtraque sur scène.
Malgré tout ce fut de mon goût plutôt un bon show, en tout cas c'est un bon témoignage du groupe sur scène, pour ceux qui n'ont pas vu, avec ce qu'il comportait de foutage de gueule (quand même).

http://www.megaupload.com/?d=2YTWBL85

dimanche, décembre 03, 2006

SEBASTIEN TELLIER, Paris New Morning 20.1.2004


Le tracklist :

1.Broadway
2.Ketchup vs Genocide
3.Wonderafrica
4.League Chicanos
5.Universe
6.Black Douleur
7.Fantino
8.Bye Bye
9.La Ritournelle

Et c'est tout. Un peu short, le show.

Juste après la sortie de sa trahison Politics (en tout cas pour l'adepte de "L'incroyable vérité"), Tellier rectifie le tir avec l'interprétation live d'une partie des albums, qui fait sonner certains morceaux du 2è comme aurait dû sonner l'album, c'est à dire plus brut et moins farcesque. Pour l'occasion il était notamment accompagné de 2 choristes et de Tony Allen à la batterie. Sur scène on jouait un peu plus détendu, un peu plus "vintage" aussi, qu'aujourd'hui avec la formatiopn "back to rythm" de 2006. Un prochain set en ligne pourra en témoigner par comparaison. Mais quoi qu'il en soit, qu'ils sont loin les shows à 2 sur scène, guitare + scie musicale ou theremin!
Alors on dira que le récent "Session" contribue à cette remise à niveau "live" de titres surproduits, et en effet j'y vois l'aboutissement de tournées où l'intéressé a bien constaté que ses compositions fonctionnaient peut-être mieux dans un dépouillement relatif. Mais ici honnêtement, on est dans un niveau nettement au-dessus de Sessions, justement. Sauf le son, en prise micro de base.

http://www.megaupload.com/?d=LG5W18IP

SPARKLEHORSE+FENNESZ, Paris Café de la danse, 9.9.2003




Très bon set de la formation créée pour une tournée et qui n'a pas enregistré à ma connaissance en studio ces titres pourtant très bons, meilleurs, oserai-je même, que ce que chacun produit en studio. Le résultat est probablement plus proche de ce que fait Fennesz en solo, période "Endless Summer", sur place il me semble que les fans de Sparklehorse étaient plutôt déçus. Ils ont tort.

La preuve ici : http://www.megaupload.com/?d=MX619CXT

Pour ceux qui aiment, je posterai quelque chose d'encore mieux, mais moins "connu" : le français Davide Balula (dont on conseille l'album "Pellicule", dont le seule défaut est la trituration data trop jusqu'auboutiste), qui dans cette même salle avait donné un concert magique en première partie de Broadcast en 2003. Du "data folk" minimaliste vraiment touchant et plein de talent. à suivre donc.

vendredi, décembre 01, 2006

WHITEHOUSE, Paris Nouveau Casino 11/12/2003




Un des set parisiens du duo "Power Electronics" le plus célèbre (William Bennett et Philip Best pour l'occasion), 23 ans après leurs débuts. Beaucoup de tension ce soir là, à gros volume ça marche vraiment bien. Le premier "titre", avec ses sons vrillés, est complètement incroyable. Prise de son micro cravate dans le public, pour ceux qui n'auraient pas compris, mais de mon point de vue c'est tout à fait audible.
Plus d'infos et plein de photos sur le site du groupe : http://www.susanlawly.freeuk.com/picturefiles/picturefiles.html

Lien pour le live Paris : http://www.megaupload.com/?d=XHAPM4Q3